Brutal ou prévisible, le décès d’un proche est toujours une tempête. Bousculée par les émotions et les funérailles, la vie quotidienne rattrape vite la famille. Les animaux, la voiture, le logement : au-delà des démarches administratives, les proches endeuillés doivent prendre rapidement des décisions importantes. La liste des choses à faire après un décès est longue et ajoute au deuil.
Liste des choses à faire après un décès :
le licenciement des aides à domicile
La liste est longue des organismes à prévenir du décès d’un proche. Nous y reviendrons en détail. Rappelons que cela ne va pas de soi et que c’est aux proches de le faire, en envoyant un certificat de décès. Ils doivent entreprendre les démarches, notamment pour éviter les trop-perçus ou les prélèvements indus. Sécurité sociale et mutuelle, banques, assurances, administrations diverses : vous retrouverez la liste dans notre agenda des démarches.
Emplois directs : que faire après le décès de l’employeur ?
Certaines personnes en fin de vie ou en perte d’autonomie emploient à temps plein ou partiel une ou plusieurs personnes pour les aider. Elles peuvent être employées en direct (sans passer par une association ou une entreprise) comme salarié responsable de l’entretien de la maison ou du jardin, de l’assistance ou autre.
À leur décès, les proches doivent rompre ces contrats. La loi prévoit évidemment le cas du décès de l’employeur. Il nécessite des démarches soigneuses pour rester dans la légalité et pour que ces personnes puissent faire valoir leurs droits rapidement.
Si la loi prévoit une rupture automatique du contrat au décès de l’employeur, des formalités sont à effectuer auprès de l’Urssaf et vous devez régler les indemnités légales :
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- indemnité de préavis ( bien que celui-ci ne soit pas exécuté)
- indemnité de licenciement
- congés payés.
- et bien sûr versement du dernier salaire
L’employé aura besoin des documents pour faire valoir ses droits.
Le calcul des indemnités de licenciement varie selon l’ancienneté de la personne employée et nécessite un calcul précis.
Attention, il est parfois convenu que le salarié ou une personne de confiance se voit confier le ménage et le rangement après le décès de son employeur. Cela arrange tout le monde, mais doit être l’objet d’un contrat spécifique s’il y a rémunération En effet, légalement, la personne n’est plus sous contrat au jour du décès et est dispensée de préavis. S’il lui arrive quoi que ce soit, les conséquences seront complexes à gérer.
Que faire de l’animal de compagnie après le décès ?
C’est souvent l’une des premières questions à régler après la mort d’un proche et dans l’urgence ! Que faire de Fifi, Sultan, Kidu ou Touti ? Les proches, surtout s’ils habitent loin, se trouvent démunis s’ils ne peuvent pas le (ou les) récupérer. Ils doivent trouver une solution en urgence pour accueillir l’inséparable compagnon à quatre pattes de la personne décédée. Une voisine compatissante, un proche prêt à l’adoption ou une autre solution, type association ou refuge ? Comment faire un choix raisonnable dans l’urgence, pour l’animal bousculé et pour votre confort mental ?
Ad Omega prend en charge la recherche de solutions.
Quoi faire pour la voiture ou le bateau après un décès ?
La loi vous oblige à modifier la carte grise du véhicule dans les 30 jours qui suivent le décès du propriétaire. Vous ne pouvez pas rouler sans être en conformité, non seulement pour l’assurance, mais aussi pour l’immatriculation. C’est valable pour tous les véhicules à moteur immatriculés. N’oubliez pas le bateau, amarré dans le golfe du Morbihan, en rivière d’Auray ou sur la Vilaine !
Le notaire vous demandera aussi une estimation du voilier, du canot ou de la voiture pour l’intégrer à la succession. Sauf si vous êtes vous-même un professionnel, Ad Omega vous propose son réseau d’experts.
Que faire des collections d’un proche décédé ?
Votre grand-père avait collectionné toute sa vie les timbres ou les gravures marines. Votre maman détenait la collection de théières de sa marraine. Les disperser est un crève-cœur pour vous. Il est possible de valoriser cette richesse en trouvant un collectionneur qui prendra soin du trésor affectif. Si vous n’avez pas la tête pour partir à la recherche de la perle rare, Ad omega le fait pour vous.
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Vider et débarrasser le logement avant la succession
Les funérailles et les premières semaines passées, au décès du dernier survivant d’un foyer, la maison vide de sa présence est pourtant restée en l’état. La prochaine étape est aussi la plus pénible : trier, vider, débarrasser… et nettoyer.
La tâche est lourde, longue et pénible. Elle prend une énergie folle aux proches.
Pour les personnes âgées, ce sont souvent des dizaines d’années de vie qui se sont accumulées de la cave au grenier. Par quoi commencer ? Quel temps y consacrer ? Comment faire le tri ? Ce moment est souvent un déchirement, entre le souhait de sauver les souvenirs, les objets à haute valeur sentimentale, la volonté de ne pas laisser partir des objets à haute valeur tout court et le temps à y consacrer. Beaucoup aussi par souci éco responsable rechignent à juste titre à jeter aux déchets des objets et du mobilier qui peuvent être réemployés. Des solutions existent, avec des spécialistes du recyclage.
Parfois, la situation est devenue extrême (logements très encombrés et nettoyage en profondeur) et nécessite le passage de spécialistes.
Ad Omega peut vous aider à trouver des interlocuteurs de confiance, des professionnels qui connaissent ces situations et vous proposeront des formules adaptées. Associations locales, antiquaires, brocanteurs, professionnels du vide-maison : plusieurs solutions existent et peuvent être sollicitées ensemble ou seules.
Pour vous aider dans la liste des choses à faire après un décès
À consulter
L’agenda des démarches après décès
